Session 57 – 31 juillet au 6 août 1936

Jouée le 12 novembre 2014

Présent

Alain (Radley Gallagher, Américain, PhD. Anthropologie et Psychologie)
Isabelle (Abigail deVivarais, Allemande/Américaine, espionne)
Martin (Georges-Étienne Fournier, Canadien, docteur en médecine)
Chris (Edward Briggs, Anglais, égyptologue, XVe Compte de St-Germain)

Absent

Stéphanie (Angelika Volkova, Russe, voleuse professionnelle)

31 juillet 1936

Le groupe décide d’éviter l’hôpital et de contacter Hervieux. Ils s’arrêtent donc à un téléphone public pour l’appeler, et il leur indique de venir le rejoindre à sa demeure.
Abigail, qui a repris connaissance, réalise qu’elle se sent un peu mal à l’aise, et se demande pourquoi.
Le groupe se rend chez Hervieux, où il les attends avec un des jeunes médecins de la délégation française qui fait un First Aid à tout le monde.
- Hervieux leur demande comment ils en sont arrivés là. Il est manifestement furieux, probablement à cause des troubles diplomatiques que cela pourrait causer. Radley lui explique dans les grandes lignes ce qui s’est passé, avec en conclusion que l’Allemagne semble se préparer à une guerre dans laquelle elle risque d’avoir bien des avantages technologiques. Hervieux demande s’ils ont des preuves de ce qu’ils avancent. Radley décide de lui montrer le cylindre qui a détruit le robot et lui explique qu’il semble pouvoir désactiver les appareils électroniques grâce à des « radiations. »
À la demande d’Hervieux, Radley accepte de lui prêter le cylindre pour qu’il soit étudié à Paris, avec le plan de passer le reprendre à la fin des Olympiques avant de retourner aux États-Unis.
Hervieux demande aussi un rapport complet en deux parties sur les événements qui se sont passés: la première partie sera une description objective, et la deuxième une analyse et interprétation de ces événements dans le contexte mondial actuel et des recommandations pour le futur.
- Pour assurer la plus grande objectivité, Radley propose que chacun écrive son rapport individuellement, sans aucun contact avec les autres.
- Le groupe décide aussi d’envoyer une copie des rapports aux services de renseignements américains.
Le groupe passe le reste de la nuit et une bonne partie de la prochaine journée à dormir et écrire leur rapport. Radley analyse les conséqences d’une technologie avancée possédée par les Allemands sur la situation géopolitique mondiale pour les années à venir, alors que Georges-Étienne traite des aspects et implications médicales de ce qu’ils ont vu, notamment l’utilisation du cerveau de Tesla par les Allemands et la présence d’un corps dans le robot qu’ils ont détruit.
Radley indique au groupe qu’une des choses qu’il désire faire dès son retour aux États-Unis est d’aller voir Einstein et utiliser son influence pour forcer le gouvernement américain à encourager les recherches dans le type de technologie qu’ils ont découverts.
Vers la fin de la journée, Hervieux revient les visiter. Il dit avoir parlé avec quelques scientifiques de ses connaissances, qui disent que la plupart des technologies décrites par le groupe semblent extrêmement avancées, et même farfelues. Certains aspects, comme les armes sonores, ont déjà été considérées, mais rien n’en est jamais ressorti.
- Edward interjette que ces armes lui font plutôt penser aux types de technologies utilisées par les adversaires de la civilisation de Dorokan, basées sur la magie du sang.
Un des points que Radley suggère d’investiguer est la raison de la soudaine émergence de la Société de Thulé au début du XXe siècle. Il rappelle que St-Germain (l’original) lui-même n’était pas au courant de ses actions avant leur rencontre initiale en 1925. Peut-être qu’elle existe officieusement depuis plus longtemps, mais il s’est probablement produit un événement déclencheur qui a entraîné cette émergence, et provoqué la redécouverte de la magie du sang – peut-être la découverte d’un téléporteur, comme celui qui les a mené vers Dorokan. Il pense que cela pourrait être important de découvrir ce qui s’est passé, et de trouver l’identité du mystérieux moine. Il est possible que ce soit aussi le même moine mentionné dans les lettres interceptées par Von Rostein avant de se faire assassiner. Le problème évidemment est que cette information est probablement secrète, et le groupe n’a aucune idée où fouiller.
Une piste à laquelle Georges-Étienne pense est que les ennemis de la civilisation disparue pourraient être des hommes de Néanderthal. Or, l’homme de Néanderthal a été découvert officiellement en 1856, dans la vallée de Neander en Allemagne. Il se peut donc qu’il y ait un lien entre cette découverte, l’émergence de la Société de Thulé, et les avancées technologiques des Nazis.
- Edward suppose que certaines découvertes doivent être gardées secrètes. Il suggère donc de faire des recherches dans les journaux scientifiques allemands pour voir s’il y a des anthropologues qui ont soudainement arrêté de publier après les découvertes à Neander.
Radley demande à Angelika si elle peut trouver quelque chose pour lui servir de prothèse, question de ne pas attirer l’attention dans les prochains jours.
Après tout ça le groupe convient qu’il est temps de reprendre ses forces, et dans le cas de Radley, de s’accoutumer à ne plus avoir de main gauche.
Un peu plus tard dans la journée, Radley rencontre Abigail et Georges-Étienne pour discuter d’une nouvelle manière de briser le conditionnement mental d’Edward. Pour cela, il suggère de faire revivre à l’Anglais la soirée passée chez Himmler. Abigail est hésitante, et préfère tenter une dernière approche plus psychologique avant d’aller dans cette direction.
Le reste de la journée est passée à se reposer. Pendant la soirée, Angelika décide de suivre le dernier convoi d’échantillons de sang, et cette fois, celui-ci se rend directement à l’Hôpital de la Charité.

1 août 1936

À cause de son mauvais état, Georges-Étienne arrange pour son transfert à un hôpital en prétextant un accident.
C’est la journée de la cérémonie d’ouverture des Olympiques, mais Radley et Angelica sont les seuls à y assister. Les trois autres sont trop amochés, et se contentent de l’écouter à la radio.

2 août 1936

Radley commence ses recherches sur les anthropologues allemands.
Les autres continuent de se reposer. Georges-Étienne a beaucoup de problèmes avec son médecin.

5 août 1936

Après trois journées de recherche dans diverses bibliothèques de Berlin, Radley a ramassé beaucoup d’information sur les recherches allemandes sur l’homme de Néanderthal, et sur les chercheurs qui y ont participé. Il ramène ces informations à Abigail pour qu’elle puisse les analyser.
Georges-Étienne, qui commence finalement à se sentir mieux, décide de prendre un échantillon du sang de Radley pour l’analyser et n’y trouve aucune substance suspecte. Il décide ensuite de reprendre son travail pour la délégation canadienne, mais à temps partiel.
Abigail passe plusieurs heures à analyser le matériel ramené par Radley. Elle découvre que parmi les premiers anthropologues ayant étudié les squelettes de Néanderthal, il y a l’équipe de Johann Baeker et Herman Schaaffhausen, qui ont commencé à publier des papiers sur leur anatomie et histoire dès 1905. Ils ont poursuivi leur travail pendant les sept années suivantes, avant de subitement s’arrêter en 1912 sans aucun avertissement.
Ayant maintenant un objectif précis, le groupe décide qu’il est temps de briser le conditionnement mental d’Edward.

6 août 1936

Radley, Georges-Étienne et Abigail rencontrent Edward et expliquent ce qu’ils veulent faire. Celui-ci consent à se faire hypnotiser.
Une fois que c’est fait, Abigail fait revivre à Edward l’exploration de l’entrepôt secret allemand. Il arrive éventuellement à une porte sur laquelle son nom est marqué, avec une plaque de métal sur le côté. Abigail encourage Edward à ouvrir la porte, mais il résiste car il sait qu’il y a beaucoup de danger derrière. Il sait aussi que de mettre sa main sur la plaque va la détruire; il imagine sa main être absorbée par le mur, et du sang remonter le long de son bras. Abigail utilise son Fast-Talk pour le convaincre de procéder. Une volonté autre que celle d’Edward tente de résister, mais Edward utilise sa chance pour s’assurer qu’elle échoue.
Malgré le danger, Edward met sa main sur la plaque, et trace le symbole de la société de Thulé. Dès qu’il le complète, la plaque s’illumine, et il sent une intense douleur envahir sa main. Il tente de la retirer, mais elle reste collée à la plaque, et commence même à s’y fondre. Abigail tente de le calmer, mais ça ne fonctionne pas. Elle réalise qu’il manque quelque chose, mais ne se souvient pas de quoi. Georges-Étienne offre de donner de la morphine à Edward pour calmer la douleur, mais les autres s’y opposent car ils ignorent ses effets dans une situation comme celle-ci. Au meilleur des cas, cela briserait sa trance hypnotique, et tout serait à recommencer.
Finalement, Abigail se souvient de ce qui manque, et demande à Edward d’utiliser son pouvoir de psychométrie. Celui-ci parvient à se concentrer suffisamment pour le faire, et la porte s’ouvre lentement. Derrière, il peut voir des flashs de lumière, et une odeur de feu et de sulfure. Quand elle s’ouvre complètement, il se trouve devant une colonne de feu tombant du ciel et émettant une chaleur intense. Il décrit ce qu’il voit et sent aux autres.
Abigail tente de le convaincre de traverser le feu, qu’il ne s’agit que d’une illusion, et que le groupe va traverser avec lui. Mais il n’est pas convaincu. Sans trop savoir comment, elle lui donne une grosse poussée mentale qui le propelle dans la colonne de feu.
Edward se retrouve submergé d’eau bouillante et de vapeur qui lui brûle la peau. Avec l’aide d’Abigail, il réussit à résister ces effets. Il se sent aspergé d’eau froide, puis se réveille de sa trance.
Radley lui demande s’il se rappelle de sa soirée chez Himmler. Il pense que oui, mais c’est encore très confus. Il décide donc de tout raconter depuis le début, ce qui lui permet d’ordonner ses souvenirs.
- Il se rappelle également de ce qui s’est passé entre le moment où il est allé se coucher et lorsqu’il s’est réveillé pour être remis à ses amis. Des personnes ont fait irruption dans sa chambre et l’ont emmené dans une salle où le moine l’attendait. Celui-ci lui a posé des questions très précises sur son rêve dans la vieille cité, montrant du même coup qu’il était présent avec Edward. Mais le plus important est vers la fin, alors que le moine a longuement interrogé Edward pour savoir où se trouvait le temple contenant le téléporteur. Edward, qui avait fermé les yeux à ce moment, se souvient ne pas révéler l’information. Le groupe est soulagé.
NOTE DU GM: Ceci était notre moment Schrödinger: jusqu’à ce moment précis, il n’était toujours pas décidé si le moine avait appris la location du temple ou non. Cela s’est terminé sur un Quick Contest entre le skill d’Interrogation du moine et la volonté d’Edward, qu’Edward a remporté.