Jouée le 8 octobre 2014
Présent
- Alain (Radley Gallagher, Américain, PhD. Anthropologie et Psychologie)
- Isabelle (Abigail deVivarais, Allemande/Américaine, espionne)
- Stéphanie (Angelika Volkova, Russe, voleuse professionnelle)
- Martin (Georges-Étienne Fournier, Canadien, docteur en médecine)
- Chris (Edward Briggs, Anglais, égyptologue, XVe Compte de St-Germain)
Absent
29 juillet 1936
- Malgré l’heure tardive, Abigail appelle André Hervieu, qui accepte de la recevoir à sa demeure.
- Après avoir convenu de communiquer avec Radley à toutes les deux heures, Angelika se rend à la demeure d’Himmler pour la surveiller.
- Lorsqu’Angelika arrive au domaine d’Himmler, elle le trouve complètement calme. Seules quelques pièces du premier étage sont encore illuminées. La grille est fermée, et à part le garde à son poste, rien ne bouge. Elle se positionne près d’un téléphone public et commence sa surveillance.
- Abigail arrive à la maison d’Hervieux en taxi. Après lui avoir ouvert sa porte, il la conduit à sa chambre.
30 juillet 1936
- À deux heures du matin, après avoir chassé l’intrus du laboratoire allemand, Georges-Étienne appelle Radley pour le mettre au courant. Radley l’informe à son tour qu’Edward n’est pas revenu de chez Himmler, et de l’attaque contre Angelika. Il demande à Georges-Étienne d’être prudent et de le rappeler aussi à toutes les deux heures.
- Après leur première ronde d’ébats amoureux, Abigail discute de la situation d’Edward avec Hervieux. Celui-ci convient que le gouvernement français ne peut laisser une personne de la bourgeoisie française aux mains des allemands sans motif valable, et il va contacter ses supérieurs le lendemain matin. Abigail en informe Radley, puis elle et Hervieux entament leur deuxième ronde.
- À trois heures du matin, Angelika téléphone à Radley. Celui-ci lui dit qu’il y a des bonnes chances pour que les vaccins volés aient été transporté au même lieu que le sang, et demande à Angelika de s’y rendre pour voir si elle ne pourrait pas le récupérer.
- Angelika retourne dans la banlieue de Friedrichshain-Kreuzberg et réussit à retrouver le bâtiment qu’elle a visitée auparavant. Il a deux étages de haut, et toutes les fenêtres ont été barricadées. Il y a une porte principale à l’avant, une porte de service à l’arrière donnant sur le stationnement, et une grande porte sur le côté pour les livraisons. Elle commence par examiner la porte sur le côté, mais celle-ci n’a aucune serrure et n’est pas ouvrable de l’extérieur. Elle se rend à la porte arrière, mais quand elle s’apprête à la toucher, elle sent du danger. Elle tente de voir si la porte est piégée, mais ne trouve rien. Elle se rend à la porte principale, et à travers les portes en vitre, elle voit un poste de sécurité occupée par deux gardiens.
- Comprenant que même si elle trouvait un moyen de déjouer les gardiens, ses chances de trouver les vaccins sont pratiquement nulle à cause de la grandeur du bâtiment, elle décide d’abandonner pour le moment. Par contre, son intuition lui dit que les vaccins sont probablement ici. Elle retourne à Berlin, et après avoir parlé à Radley, décide de retourner à l’hôtel prendre quelques heures de sommeil pour reprendre ses forces.
- Au laboratoire olympique, Georges-Étienne finit les premiers exemplaires de son faux vaccin (avec plus ou moins de succès), puis se trouve une chaise pour dormir. À 8h00, il est réveillé par les premiers médecins qui entrent dans les laboratoires. Il décide de retourner à l’hôtel pour dormir un peu plus et prendre une douche.
- Après leurs réveils, Hervieux dit à Abigail qu’il va passer à l’ambassade française pour avertir son gouvernement. Abigail décide de son côté de retourner à son hôtel.
- Radley, Abigail, Georges-Étienne et Angelika se réunissent pour discuter de la situation. Georges-Étienne décide de retourner au village olympique pour continuer à superviser les prises de sang. Angelika est désignée pour retourner à l’entrepôt et trouver une manière d’y pénétrer.
- Angelika retourne à l’entrepôt. La seule place qu’elle n’a pas vu étant le toit du bâtiment, elle grimpe sur un des arbres tout près pour l’examiner. Elle remarque quatre grilles assez large pour laisser passer une personne; le seul problème est qu’il y a de la fumée qui s’en échappe. Elle pense qu’avec de bons outils, elle pourrait probablement y pénétrer.
- À 12h30, Hervieux informe Abigail par téléphone que le président français a envoyé ce matin une requête officielle à Hitler pour demander la libération du Comte de St-Germain. Hitler a répondu qu’il n’était pas au courant, mais qu’il allait se renseigner. Puis voilà quelques minutes, Hitler a contacté le président pour lui dire qu’Edward allait être relâché, et Hervieux est chargé d’aller le chercher. Il demande à Abigail si elle ou un de ses compagnons pourrait l’accompagner pour juger de son état. Elle décide d’y aller avec Radley, mais avait de partir, elle met le même déguisement qu’elle portait à la soirée mondaine, et déguise également Radley.
- Hervieux vient chercher Abigail à 13h00, et ils se rendent au domaine d’Himmler. Ils sortent de la limousine, puis Hervieux se rend au poste de garde pour annoncer son arrivée.
- Edward reprend subitement conscience, debout dans le vestibule de la maison d’Himmler. Son corps lui fait mal de partout, mais surtout ses bras et ses jambes. Il a également un mal de tête accompagné de vertige. Deux gardes allemands le prennent par les bras et le conduisent vers la grille. Abigail et Radley notent immédiatement qu’il est en très mauvais état, le teint vert, incapable de marcher par lui-même, la tête dodelinante. Ils le déposent dans la limousine, puis retournent tous au village olympique pour que Georges-Étienne puisse l’examiner. Pendant le voyage, Edward admet qu’il ne se souvient de rien après le souper avec Himmler.
- Le docteur procède à un examen et découvre qu’Edward a des marques sur les bras et les jambes, comme si des petites plaques de métal avaient été disposées sur sa peau à intervalle régulier. Chaque marque forme un demi-cercle de deux centimètres de large. Les réflexes d’Edward sont aussi très lents, signe qu’il a été drogué. Une analyse de son sang révèle des traces d’une drogue obscure, le GHB, qui rend une personne somnolente et plus susceptible aux suggestions hypnotiques. Un test d’hématologie ne révèle la présence d’aucune particule reliée à la magie du sang.
- Edward tente de se rappeler ce qui s’est passé, mais ça lui donne un énorme mal de tête. Radley photographe les blessures.
- Angelika arrive à l’hôtel et y trouve un message de Radley lui demandant de les rencontrer au bureau de Georges-Étienne.
- Radley, Abigail et Hervieux discutent de la pertinence de faire une protestation officielle concernant l’état d’Eward, mais concluent que ça n’en vaut pas la peine. Radley demande ensuite à Hervieux de les laisser seul avec Edward, car il va tenter de l’hypnotiser. Hervieux dit qu’il doit de toute façon retourner à ses affaires, et leur demande de le mettre au courant en cas de changement.
- Durant l’heure qui suit, Radley, Abigail et Georges-Étienne (et Angelika à son arrivée) tentent de briser la barrière mentale d’Edward. Radley réussit à l’hypnotiser, et Abigail procède à son interrogatoire. Radley, se souvenant du bloc subi par Henning sur le S.S. Gabrielle, l’avertit qu’elle doit être très délicate et ne pas pousser les choses.
- Juste le fait de faire revivre la soirée ne fonctionne pas. La mémoire d’Edward s’arrête au moment où ils s’apprêtent, lui et Himmler, à entrer au salon.
- Radley tente de lui faire voir le bloc mental comme une porte physique sur lequel Edward pourrait utiliser son talent de Psychométrie. En se concentrant, Edward réussit à entrouvrir la porte, laissant voir une lumière vive derrière, mais elle se referme aussitôt. Son pouvoir ne s’est malheureusement pas activé.
- Abigail tente ensuite de créer un état d’euphorie chez Edward en lui chantant une chanson de son enfance pour le mettre dans un état hypnotique encore plus profond. Malheureusement, ça ne fonctionne pas.
- Georges-Étienne injecte une petite dose de morphine à Edward pour diminuer la douleur, puis Radley tente de le convaincre que la porte dans sa tête est la dernière chose entre lui et une bonne douche chaude, la première depuis leur départ de l’Antarctique. Mais la porte se transforme lentement devant Edward, et apparaît maintenant comme un des panneaux de contrôle d’un ordinateur de Dorokan. Il tente de le toucher, mais quelque chose l’en empêche. Abigail tente de l’aider en mettant sa main sur la sienne, mais il la repousse en disant qu’elle ne peut pas l’aider. L’Empathy d’Abigail lui dit cependant qu’il ment, comme si on le forçait à dire ça.
- À ce moment, Radley a une vision où il se retrouve dans la salle du réacteur de Dorokan au moment où le groupe, dispersé sur les quatre consoles, devaient répéter les actions d’Edward pour activer le réacteur. Il comprend qu’il doit répliquer la situation.
- Abigail, Angelika, Georges-Étienne et Radley mettent leur main sous la main tendue d’Edward, comme pour lui permettre de toucher la console qu’il voit dans son esprit. Edward tente ensuite de l’activer avec son Psychometry, mais il manque son jet. Cela le fait sortir de son état hypnotique.